LA LISIÈRE EST SOURDE (2009 – 2011) retrace, recroise et retisse un fil autour de l’itinéraire qui me mène du Nord au Sud, de la France à l’Algérie.
Lieux insolites // paysages organiques // vues barrées.
Je tente d’ouvrir un espace sur une réalité bipolaire où mémoires fantômes, présences // souvenances et oublis // s’entremêlent.
Je me déplace dans ces contre-espaces …
Lisières mouvantes // j’observe les signes de ses déploiements et ses redéploiements // frontières extérieures visibles et barrières intérieures invisibles // lignes imaginaires et obstacles à surmonter. Que peut-il se trouver entre ? Je m’approche // je m’éloigne // J’enregistre ce que les lieux semble accepter de me dévoiler, tentée d’en extraire une compréhension de l’instant.
// une sensation de déjà-vu // un moment fugace // je déclenche.
Rendre visible ce qui s’échappe. Décrire la vie à travers le vide et l’absence . La distance reste.