Guillaume Martial commence son parcours artistique par des études de cinéma. Ses courts métrages sont primés dans plusieurs festivals en France et à l’étranger. Son travail photographique est remarqué dès sa première publication, Le petit garagiste en 2010. Lauréat du prix SFR Jeunes talents en 2012, il expose à l’Hôtel de Ville de Paris. En 2013, le Monde Magazine met à l’honneur son travail, il reçoit le prix du jury au festival MyProvence (Marseille-Provence 2013). Il intègre la nouvelle mission photographique du paysage : France(s) Territoire Liquide qui donnera lieu, en 2014, à une exposition au Tri Postal à Lille et à une publication aux éditions du Seuil. Il est lauréat pour le prix PHPA (Photo d’Hôtel Photo d’Auteur).
Les réalisations plasticiennes de Guillaume Martial reposent sur une réflexion sur notre environnement urbain en général et sur notre comportement en particulier. Guillaume Martial photographie ce qui nous échappe. Son travail se construit, dans le domaine de la photographie ou dans celui de la vidéo, comme un inventaire des détournements possibles de l’usage des créations urbanistiques, avec une certaine poésie et beaucoup d’humour…
L’artiste se met en scène, sa silhouette rappelle Monsieur Hulot, son univers celui des films de Jacques Tati. Il ne s’agit pas d’autoportraits mais plutôt de la représentation d’un corps-acteur qui bouscule la réalité. Guillaume Martial traite l’absurdité par l’absurde.
L’exposition comprend la série Modulor constituée de neuf photographies, d’une impression sur bâche et d’une vidéo, la série Parade constituée d’une quinzaine de photographies, trois photographies tirées de la série Marseille-Provence 2013 et trois photographies tirées de la série Les Halles.
Exposition à la Galerie Annie Gabrielli du samedi 22 novembre 2014 au samedi 10 janvier 2015.